Randonnée au Mont Sainte Anne

Aujourd'hui se tenait organisé un autre évènement par le Bureau de la Vie Etudiante de l'UL: petite randonnée sur le Mont Sainte Anne.
C'est quoi cette colline ?
Petit rappel pour certains ou introduction pour les autres.

"Le mont Sainte Anne, 803 mètres d'altitude, est situé dans la ville de Beaupré au Canada, à environ 40 km à l'est de Quebec.
Cette montagne fait partie de la chaîne des Laurentides du Bouclier canadien et a donné son nom à la station de sports d'hiver de Mont Sainte-Anne qui accueille depuis 1966 des compétitions internationales de ski alpin et de vélo de montagne." Source Wikipedia (Mont Saint Anne)

Rendez-vous donné à 10h entre les Pavillons Desjardins et Lemieux pour partir en excursion.

Nous sommes nombreux et pas loin de 6 cars scolaires (vous savez, les jaunes :) ) sont là pour nous transporter.

Ils sont bien ces cars, si on met dans le fond, vu que l'essieu arrière est placé vers le milieu de l'engin, ça fait pas mal sauter sur la route, donc c'est rigolo (oui, il m'en faut peu...).
Bon, nous arrivons sur le parking de la station après avoir fait plus ou moins la course avec les autres cars.
On nous explique ce qui va se passer. En gros. On a jusqu’à 16h pour revenir aux cars, après ils partent, que l'on soit là ou non, et bonjour le prix du taxi pour revenir (à peu près 100 billets...).
Petite description des différentes pistes qui s'offrent à nos jambes vivaces et avides de grimpette.
Soucis, il ne fait pas très beau, avec un plafond nuageux relativement bas puisque le sommet est presque caché par le brouillard, mais il ne pleut pas (pas encore du moins).

Nous sommes lâchés vers 11h et Manu et Patrick décident de choisir forcément la piste la plus ardue.
Moi je ne suis pas trop trop chaud étant donné que j'ai quand même un genou encore un peu capricieux de temps en temps et Nicolas suit car il a la patate.

Bon, bah, en route alors ! On suit la piste de la Crète.
Ça commence pas mal, c'est gentil et tout mais ça devient vite pentu.

On a attaqué comme des bourrins, il faut l'avouer et bien oui, on commence un peu à s'essouffler quand ça grimpe plus fort...

Et moi, pas de bol, mon genou se met à m'insulter car je le maltraite sans lui demander son avis.
Après une petite pause sur un plat, force est de constater que je ne pourrais pas continuer sans perdre une jambe...
Manu et Patrick décident de continuer tandis que Nicolas et moi redescendons à la station pour prendre les télécabines et rejoindre les deux clowns au sommet.

Il est à noter que sur la carte qu'on nous a donné au départ il était noté que cette piste se faisait en à peu près 2h30, attention, c'est un détail à retenir pour la suite.

Avec Nicolas du coup, on repart au point de départ prendre la télécabine et profiter du spectacle du décor qui s'offre à nous.
Faut avouer qu'à marcher comme des ***s en fonçant, on ne profite pas trop du panorama...

Il n’empêche que malgré la météo un peu pourrie, le décor est superbe, les couleurs de l'automne se sont peu à peu installées donc on essaye de prendre des photos comme on peut pour immortaliser ça.

On monte peu à peu dans la crasse, la pluie commence à tomber en petites goûtes et il y a un peu de vent (froid) qui souffle dehors.

Quand on arrive en haut à la station d’arrivée (ou de départ pour ceux qui redescendent par là), c'est un autre temps qui s'est installé, c'est tout pourri et on ne voit pas à 10 mètres.

Bon, on regarde le plan, on cherche le point de rendez-vous avec Patrick et Manu et on commence à s'y rendre.

On est presque arrivé que l'on voit nos deux compères arriver à notre rencontre.
Ils ont crapahuté comme des boeufs pour faire le parcours en un peu plus d'une heure...

Bon bah on repart, direction le point de rencontre pour faire une halte miam, avant de reprendre la route pour redescendre. Ça tombe bien car il fait de plus en plus mauvais, la petite pluie est devenue plus importante et elle est relativement froide avec tout ce vent...

On se prend un chocolat chaud, on se trouve une place assise et on mange nos Pringles et nos saucisses.
Il est quelle heure ? Ha oui, à peu près 13h40. Le départ est donné à 16h30, ça nous laisse trois heures (oui, j'arrondie) pour redescendre et être dans le car. J'avoue hésiter un peu à cause de cette guibolle en carton que je me traîne mais on choisit une piste "facile" sur le papier (elle l’était au final).

On repart tranquillement sous la pluie et dans le brouillard, on ne voit vraiment rien.

Elle devait durer deux heures, on en a mis une seule pour nous retrouver en bas, à attendre que l'on puisse monter dans les cars. Donc on a patienté comme on pouvait dans la grande salle principale de la station, avec tous les gens de l'UL en visite et aussi redescendus comme nous, rapidement pour ne pas rester en plan derrière.

Bilan de la journée: un genou en rébellion ouverte, pas de coup de froid, pas mal de fatigue, quelques clichés sympathiques, une vue magnifique sur le Saint Laurent, l’île d’Orléans, le Mont Saint Anne et un repas du soir gargantuesque pour compenser.